Palma de Majorque

Fondée par Caedilus Metellus au 1er siècle av. J.-C., palma appartient à l'Empire romain jusqu'au Ve siècle., époque à laquelle elle est dévastée par les Vandales. Viennent ensuite les Byzantins et les musulmans (707) qui occuperont l'île durant cinq siècles; la civitas Mayoricarum va devenir une ville mauresque dont il ne subsiste que de rares vestiges, comme les bains arabes ou l'arc de l'Almudaina. Cette longue période islamique prend fin avec la conquête de l'île par Jacques 1er d'Aragon en 1229. Les Catalans qui la repeuplent la nomment «Ciutat de Mallorca», nom qu'elle portera jusqu'au XVIe siècle. Pendant un peu plus d'un siècle, le royaume de Majorque connaît son âge d'or. Sa prospérité économique et commerciale se conjugue avec une extraordinaire effervescence intellectuelle. L'école cartographique majorquine en est le témoignage le plus éclatant. Les artisans cartographes réalisent une remarquable synthèse des connaissances de leur temps, prélude indispensable à la découverte du Nouveau Monde. C'est aussi l'époque où l'on construit de somptueuses maisons seigneuriales, des couvents, des paroisses. Mais la peste noire de 1348 et la mort de Jacques III de Majorque, à la bataille de Llucmajor, sonnent la fin de cette période de prospérité. Pendant deux siècles, catastrophes naturelles et révoltes de paysans ou d'artisans contre les autorités se succèdent, ce qui n'empêche pas la construction des superbes palais Renaissance ou baroques. La découverte du Nouveau Monde et le déplacement du commerce vers l'Atlantique précipitent le déclin de la ville. Pour se protéger de l'assaut des pirates, palma de Majorque s'entoure de nouvelles murailles qui ne seront détruites qu'au XIXe siècle afin que la ville puisse s'agrandir. C'est l'époque où palma de Majorque commence à sortir de sa torpeur avec l'arrivée de poètes, artistes ou intellectuels, qui cherchent les plaisirs du dépaysement et de l'exotisme.
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