La place de la Liberté à Sarlat la caneda
Vous débouchez dans la rue de la liberté, par laquelle vous remonterez vers la place de la liberté. Mais la succession de petites cours peut également vous amenez au coin de la place, juste en face de l'hôtel de maleville (XVIe). Face à lui, l'hôtel de dautrerie. L'échoppe abrite un café, et l'on ne vous refusera pas le coup d'oeil sur le plus bel escalier Renaissance de la ville. Sur la place de la liberté, l'ormeau révolutionnaire a disparu depuis bien longtemps. La dernière halle datant de 1865, bâtie après de nombreuses tergiversations et en remplacement de celle du XVI1c siècle (brûlée en 1727), fut démolie en 1905 afin de dégager la perspective sur le clocher de la cathédrale saint sacerdos. La vue qu'offre la place de la liberté permet encore d'apprécier la beauté des maisons construites par les grands bourgeois. Au nord de la place, l'hôtel chassaing ou de Gisson (XVe) sert toujours de décor aux grandes pièces classiques jouées chaque été lors du festival.
L'église sainte marie (XIVe et XVe siècle) vient étrangler la place et permet de déboucher sur l'ancienne place aux oies. L'hôtel de ville (XVIIe) est encadré par la rue fénelon et la rue de la salamandre. La rue fénelon cache au n°1 la façade d'un hôtel, au fond d'un couloir. Au n°3, l'hôtel de Gérard, transformé sans cesse depuis le XIIIe siècle. Cette rue aligne des demeures des XIVe, XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles. Aux numéros 8, 10, et 12, ce sont trois maisons du XVe, et au n° 16, l'hôtel de salignac. Face à lui, l'hôtel d'aillac (XVIe), qui abrita un couvent. En haut de la rue f énelon, à droite, la rue du présidial avec au n 6, l'hôtel de Génis (XVe). Par la rue landry, on accède à une des plus charmantes demeures de la ville, le présidial (XVIIe). Il se cache, derrière les grilles de son jardin. Ancien tribunal établi par Henri II, il offre des baies superposées et un petit lanterneau polygonal. Son architecture est réjouissante, et servit de décor de théâtre en 1954.